"Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras plus grand ?" serinait inlassablement Jacques MARTIN à l'école des fans.

Et les réponses des apprentis chanteurs se ressemblaient souvent : "Euh, institutrice pour faire comme ma maîtresse", ou encore "Pompier pour monter dans le grand camion rouge", ... et Jacques MARTIN feignait toujours ce même ton enthousiaste et entonnait le fameux "Les enfants sont formidââââble"

Or maintenant, avec Desperate Housewives et son fameux Mike Delfino, l'homme bricoleur revient à la mode. Ainsi il est temps de créer des vocations !

Si, pour le brun, le marteau reste un outil énigmtique à but non identifié, je ne perds pas espoir que le haricot se mette un jour à accrocher mes appliques au plafond en m'expliquant que "c'est très simple, que le fil vert se met dans l'embout vert dans le domino, etc." ... Oui, je sais je m'emballe.

Mais pour assurer mes arrières, je préfère prendre les devants et offrir au haricot de quoi s'initier en toute sécurité.

Et c'est sur le site de la boutique des Fleurs que j'ai trouvé mon bonheur : une trousse à outils bien douillette, en tissu, mais de quoi apprendre à avoir le marteau bien en main !

Mais comme il faut aussi s'adapter à la réalité, et qu'un jour le haricot voudra jouer au Docteur (Oula, je préférerais qu'il joue au Docteur Maboul mais je sais bien qu'il finira par vouloir jouer au Docteur Mamour') il y a aussi de quoi créer des vocations.

Trousses métier : 29€ chacune

Et vous, vous vouliez faire quoi quand vous étiez petite ?
Moi j'avoue que j'ai pas mal hésité entre archéologue, puéricultrice et astronaute.

Aujourd'hui j'ai 29 ans et je suis bien décidée à profiter de cette dernière année avant de rentrer dans une nouvelle décennie.
Mais quoiqu'il arrive, je reste vraiment comblée par mes 28 ans, je crois même qu'il s'agit de la plus belle année de ma courte existence.


il s'en est passé des choses l'année de mes 28 ans, ...

Un gros ventre, un haricot non-identifié (fille ou garçon telle est la question), une valise prête à craquer pour la maternité et des questions plein la tête sur la vie après, un voyage en Autriche, une rencontre entre deux Aloïs qui comptent beaucoup, des générations qui se croisent et un petit Aloïs qui redonne un second souffle au grand Aloïs, un été en famille à se ressourcer auprès des miens, l'éclosion de plein de bébé et des annonces de grossesse, un premier noël à 3, ... euh à 6 puis à 13, des rencontres géniales, grâce au blog et grâce aux hasards de la vie, une invitation pour le paradis les thermes de Saint Malo, les 61 ans de ma mère et une grosse fête surprise avec un montage photo qui m'a permis de plonger dans des souvenirs précieux, des moments de tendresse en pagaille, ....

Bref, mes 28 ans je les ai aimé, 365 jours de bonheurs, des  yeux cernés, des émerveillements, des larmes à l'oeil, de ... tout.
Il n'y a plus qu'à espérer que ça aille crescendo, mais pas trop vite quand même parce que le haricot, je veux le manger tout cru et à toutes les saisons.

Il faut bien avouer qu'après des journées harassantes passées à répondre à des impératifs irréalisables (bah oui sinon ça ne serait pas marrant !), je suis bien contente de trouver mon Glamour dans ma boite aux lettres et de m'offrir une petite "pause détente"


Et pour le lire au calme, j'ai souvent tendance à m'allonger à côté du haricot, en le regarder faire le moulinet avec ses bras tout en me délectant de mon magazine.

Oui mais, si ça a l'air alléchant dans les faits...  ce n'est pas aussi simple dans la pratique, car dès je me plonge dans mon magazine, le haricot a tendance à s'arrêter net dans ses activités et essaie de tendre la main vers mon Glamour. A croire que celui-ci s'est transformé en pompon et que son acquisition permettrait au biquet de bénéficier d'un tour gratuit.

Je sens alors son regard lourd qui me fixe et qui passe de moi au magazine. Puis viennent les "hum ... HUM" de plus en plus insistants. Pas de doute : il veut MON magazine !

Et rien à faire, je n'arrive jamais à lui résister ... sauf que mon Glamour, je peux lui dire adieu ...

Repose en paix mon Glamour, dans les cieux des fashionistas.

Et si après ça je suis en perdition modesque, ne me jetez pas la pierre !

Il faut bien avouer que les hommes ne sont pas toujours très subtils ... surtout quand on essaie de les aiguiller sur le cadeau que l'on convoite depuis quelques temps.

On a beau parsemer l'appartement de post-it, corner les pages de magazines en entourant l'objet désiré au marqueur, se répandre en "Ohhh qu'il est bôôôô" dès qu'on le voit, afficher des posters géants dans la chambre, laisser un petit cahier ouvert sur une page "Je le veux ! oui ça, là, ici", ...

Bref, on a beau être aussi subtil qu'un hypopotame en période de rut, aussi mystérieuse qu'un livre ouvert, aussi évasive qu'un dictateur, ... non rien à faire, ...

C'est ainsi que, quelques jours avant noël, le brun m'a demandé l'air embêté "Je suis sur que tu m'as acheté mon cadeau. Le souci, c'est que moi, je n'ai pas trop d'idées pour toi ..."

Mes tactiques d'intimidation avaient donc échouées, ... touché coulé l'espoir de voir sur mes épaules la parka convoitée...

Puis quelques jours après le brun m'annonce, l'air de rien :

"Je suis passé à la boutique Kooples voir la parka que tu aimes bien. Dis donc elle doit marcher fort car elle quasi sold-out ! Du coup, j'ai regardé le modèle homme et elle est vraiment super aussi ! Mais apparemment elle est quasi sold out également, c'est con, je suis sur qu'elle ne sera plus là pour les soldes !"

Du coup, je me suis dit "Ohh il y est allé ! Je suis sure qu'il l'a acheté du coup !" et vu que le brun m'avait dit avoir craqué sur le modèle homme, je me suis dit que mon brun et moi on allait jouer au Dupont et Dupond en Kooples.

Sauf que le jour J, en ouvrant mon paquet il y avait tout sauf une parka Kooples... Le brun avait voulu innover et suivre son instinct, l'intention était belle mais le cadeau n'allait malheureusement pas (une marque que j'affectionne mais une coupe qui ne m'allait pas ...)

Et quand le brun a ouvert son cadeau, il était aux anges : la parka sur laquelle il avait craqué. Sauf qu'après coup il m'a demandé penaud "C'est aussi ce que tu voulais non ?" et moi "euh ... oui ...un peu ..."

Du coup, le brun est parti en chasse, sauf que le gibier s'était fait la malle et répondait aux abonnés absents. Après plusieurs appels à des boutiques, le brun avait le droit à "Ah non, celle là on ne l'a plus. Elle est en rupture NATIONALE et elle ne sera pas refaite, désolée, ..."

Je m'étais donc fait une raison et avais prévu de passer l'hiver au frais. Mais c'est sans compter la pugnacité du brun qui s'est battu comme un beau diable.

Et après moult péripéties (aussi rocambolesques qu'incroyables - et dont je vous passerai tous les détails) le brun a fini par apprendre qu'il y avait eu un retour et qu'une parka venait de rejoindre la boutique d'Aix. Oui mais entre Aix et Paris, il y a quelques kilomètres me direz-vous ... Certes mais le frère du brun habitant dans les environs, il a été mandaté pour remplir cette mission de la plus haute importance.

Il a donc pu acheter la parka - sous la moue boudeuse des vendeuses qui lui ont dit qu'elles voulaient se la garder sous le coude - et nous l'a envoyée.

Autant vous dire que c'est vraiment une aventure de fou ! Mais qu'est ce que je suis contente du coup de l'avoir maintenant ! Elle est chaude, douillette, bleue marine, ... bref elle est parfaite !

Et le brun a lui aussi sa parka version homme, appelez nous Dupond & Dupont ! On assume !

Et pas de jaloux, le haricot a lui aussi sa combi moumoutée en bleue marine. Mais lui, il a les yeux assortis ... Le veinard !