Cette addiction, j’en avais déjà exprimé les prémices toute petite, sans que je sache interpréter réellement les signes.
Si les enfants appellent leur peluche préférée leur « doudou » moi c’était mon « coco ». Allez savoir pourquoi …
En plus mon doudou c’est devenu mon brun (ce n’est pas son petit nom doux mais un surnom hérité de son nom de famille).
Comme quoi, tout reprend sa place un jour ou l’autre.
Quoiqu’il en soit, j’étais folle de mon coco que je trimballais par tout, qui trainait dans les moindres recoins et que j’enroulais autour de mon doigt pour le placer tout près de mon nez.
Et puis, il a bien fallu laisser mon coco, pour accepter de grandir un peu. Ce fut le deuil de mon coco.
Mais sans le savoir, j’allais remplacer cette dépendance par une autre dépendance du même nom : la cocomania !
Après l’enfance, il y a eu l’adolescence. Pendant cette période, je n’ai jamais été trop portée sur le maquillage. Je piquais parfois du mascara à ma mère mais je l’oubliais très vite et finissais à coup sur par me frotter les yeux en pleine journée : effet panda garanti ! Sans parler du fond de teint liquide que j’avais essayé et qui s’est soldé par un véritable échec : je ne l’avais pas mis de manière uniforme et il a fini par glisser sur le col roulé blanc de mon pull…
J’avais alors rendu les armes, décidant que le maquillage n’était pas fait pour moi.
Puis bien plus tard, j’ai récidivé en testant les produits Chanel, … et je suis vite revenu sur mes positions.
Ca a commencé avec le blush qui me donnait un teint de poupée, puis avec le mascara qui allongeait ENFIN mes cils, puis par le parfum qui m’a envouté, par le rouge à lèvre qui m’a fait aimer le rouge exaltation et par le vernis à ongle qui s’applique si facilement puis par … (histoire sans fin)
Bref, maintenant, le mal est fait, me voila coco addict et je le revendique.
ET BONNES SOLDES A TOUTES !