Un grand merci à vous toutes pour vos précieux conseils avisés qui ont permis d’éclairer ma lanterne - C'est rassurant aussi de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas et j'ai pu me nourrir de vos expériences -
Je me suis également rapprochée des professionnels de la petite enfance qui officient dans ma crèche afin de profiter de leur expérience.
Toutefois, la solution pour laquelle nous avons opté n'est pas une solution miracle que l'on pourrait calquer sur toutes nos culottes courtes. Le but c'est juste de vous faire part de notre cuisine interne mais pas de me prendre pour Dolto !!
Lorsque j’ai demandé conseils aux professionnels de la petite enfance de ma crèche, ces derniers ont insisté sur le fait que l’arrivée d’un petit frère pouvait être une expérience déstabilisante pour un enfant. Jusque là, je m’en doutais un peu et avais essayé d’y préparer le haricot tant bien que mal, mais ce n'est pas toujours facile car le haricot est encore petit.
Dans tous les cas, le mot d’ordre donné par la crèche est « éviter les chamboulements lors de cette période ». En effet, le grand va être amené à « partager ses parents » et n’aura donc pas forcément envie de faire « d’autres concessions » (ex. laisser son petit frère s’approprier ses jouets, son lit ou encore sa chambre).
Or, pour le coup, on n’a pas toujours le choix. Dans notre palace parisien de 60m2, impossible que chacun ait sa propre chambre, la cohabitation s’avérait donc inévitable.
Alors pour essayer que ça se passe au mieux, voici le plan de bataille que nous avons élaboré :
En amont > Avant l’arrivée de la brioche, nous avons pris notre temps et avons « transformé » l’antre du haricot au fur et à mesure. On a dû notamment changer quelques meubles de place pour que tout rentre (une sorte de Tetris grandeur nature) mais on n’a pas touché à son lit (il est resté à la même place et on ne l’a pas changé)
On a décidé aussi de ne pas installer le lit de la brioche tout de suite dans la chambre, on a laissé un espace vide où on a juste mis un transat pour quand même occuper l’espace.
Ca s’est donc fait tranquillement. Si l’écart avait été plus grand, et si on avait senti le haricot prêt, on l’aurait changé de lit quelques mois avant l’arrivée de la brioche. Mais le haricot est attaché à son lit et aime bien se lover la nuit contre ses barreaux. Il n’avait donc pas l’être pressé de passer à un lit « de grand ». En plus, pour le faire un peu avant l’arrivée de la brioche, il aurait fallu faire la transition à 1 an ½ (pour rappel, ils ont pile 2 ans d’écart) et ça nous paraissait tôt. Et dernier point qui a finit de nous convaincre, vu qu’ils partagent la même chambre, on ne voulait pas que le haricot voit son frère intégrer son propre lit et qu’il ait le sentiment de s’être fait virer. Autant qu’il vive bien la transition dans un lit junior et que ce soit une expérience valorisante et non frustrante pour lui.
Le jour J > Quand notre belle brioche est arrivée, nous l’avons gardé dans notre chambre pour éviter que ce dernier ne réveille Aloïs toutes les 3H (oui, on oublie vite les réveils toutes les 3H !!!) Il dort donc avec nous, dans notre chambre, dans son petit couffin.
Dès qu’il commencera à faire l’ébauche d’une nuit (très vite j’espère), il intégrera l’antre du haricot qui deviendra aussi sienne. A ce moment là, on impliquera Aloïs en lui demandant s’il a envie que son petit frère le rejoigne. Au moindre « oui » concédé du bout des lèvres, on installera le lit de Vadim dans leur chambre. On choisira alors un nouveau lit pour la brioche.
Questions pratiques : Pour le lit du coup, on a pévu d’en racheter un quoi qu’il arrive pour la brioche et à la rentrée prochaine, on mettra Aloïs dans un vrai lit, cela coïncidera aussi avec sa rentrée en crèche et c’est en 3ème année qu’ils les font passer dans des lits junior. Comme ça, on le fera en même temps.
Quant au petit lit bébé d’Aloïs, plutôt que de le mettre à la cave pour qu’il y soit oublié, on va le donner aux grands-parents pour qu’il y coule une paisible retraite et qu’il puisse accueillir la brioche de temps en temps ou ses futurs cousins.
Comme je vous le disais, il ne s’agit pas d’une solution miracle mais c’est celle qu’on a choisit. Il est vrai que l’arrivée d’un deuxième est un vrai chamboulement pour l’aîné. Je crois qu’on n’avait pas forcément bien appréhendé ça. On a vu quelques changements de caractère de la part du haricot, liés aussi à une lutte de territoire ! Je vous en dis plus là-dessus dans une prochaine note.
Et vous, vous avez géré ça comment ou quelle est la solution que vous envisagez ?